20/11/2014

Au pays du néolibéralisme

Au pays du néolibéralisme, on fait la chasse aux chômeuses et aux chômeurs. Au pays du néolibéralisme, les fonctionnaires de l’Assurance-Emploi de Service Canada (sic) agissent comme des agents de la STASI qui ne cherchent qu’à couper les prestations de chômage et forcer tout le monde à accepter des emplois de misère. Au pays du néolibéralisme, on fait la chasse aux sans-papiers, aux sans-emplois et aux assisté-e-s sociaux. Au pays du néolibéralisme, on subventionne à coup de milliards des pétrolières et des gazières multinationales qui saccagent l’environnement. Au pays du néolibéralisme, on laisse crever de faim des familles qui travaillent. Au pays du néolibéralisme, on dépense sans compter pour les prisons et pour faire la guerre. Au pays du néolibéralisme, les banques alimentaires ne fournissent plus à la demande qui monte en flèche. Au pays du néolibéralisme, on marchandise l’éducation et on saccage l’accès à l’éducation supérieure. Au pays du néolibéralisme, on massacre la télévision publique et la radio publique. Au pays du néolibéralisme, le gouvernement musèle les scientifiques. Au pays du néolibéralisme, on coupe le financement de la recherche scientifique et le financement des arts. Au pays du néolibéralisme, la santé est en train de devenir un luxe de riches. Au pays du néolibéralisme, on fait des petites publicités de prévention de la maladie mentale tout en ayant très peu de véritables services en santé mentale qui soient accessibles. Au pays du néolibéralisme, on enlève la taxe sur le capital mais on augmente les tarifs des services publics. Au pays du néolibéralisme, on coupe l’électricité aux pauvres mais on dépense à perte pour une centrale hydro-électrique inutile sur la rivière Romaine. Au pays du néolibéralisme, le mensonge généralisé tient lieu de débat public. Au pays du néolibéralisme, l’analphabétisme et l’analphabétisme fonctionnel permettent un asservissement massif. Au pays du néolibéralisme, celles et ceux qui osent critiquer et résister se font insulter, poivrer, matraquer, arrêter, judiciariser, emprisonner, éborgner, édenter, tuer.

POLITICIENS, POLITICIENNES, CAPITALISTES, FONCTIONNAIRES-COLLABOS ET LARBINS DU MÊME ACABIT, JE VOUS DÉTESTE.

29/06/2010

Faites le plein d'essence à la station-service de l'État policier. Assistez béatement à la course contre la montre et la tyrannie des marques. Soyez prêts pour le spectacle de l'aliénation permanente. Suivez le peuple au stade du progrès.
Fadaise
Foutaise
Foutage de gueule

Fichtre
Folie
Bordel de merde

15/04/2010

16/09/2009

nez en néant né en néant né en attendant le nez le nez le né en néant néant néandertal né en néant neanderthalensis né en attendant néant né encore en corps en corps né en corne encorné encadré en quadrilataire en carence en quarantaine en cadence encore à corps accord accordé accordéon disons disons dissonnance dis son anse son art son âme sonorité du néant né en accord en accordéon en con en concorde en concordance en danse en dansant en danse en transe en transcendance transcendantal le néant transcendantal du néo-classique du né au classeur du néant en attente en attentat l'atteinte à l'intégrité du verbe à l'intégralité du texte à l'intérieur du mot néant né en Inde en Indonésie en intérieur en extermination de tout un autre champ de tout un monde un monde médiatisé par la modernité la post-modernité de la post-consommation au sommaire du mont des ondulations des sons des sondes envoyées dans l'espace les spasmes les pas les pas les spasmes des passions des pas si des passions des passants des pas de l'un à l'autre des mots d'où de quoi du néant d'une dune ou d'une déraison d'un dépassement du néant géant du rien du monde

14/09/2009

Il vente sur la rive-sud de Montréal (Longueuil pour être précis, pour Jacques Ferron, pour Denis Vanier, pour Michel Chartrand, pour Raymond Lévesque) il vente et je bois un verre de gris comme le temps monotone d'une musique qui n'en finit pas de finir il vente sur la banlieue (même pas rouge même pas même pas même pas) il vente et c'est tout on ne peut pas empêcher le vent de venter et le ciel de s'alourdir on ne peut pas on ne peut rien quand le temps est las et en ce jour il l'est même s'il vente

07/08/2009

Le mois d'août. Marseille. Rien à faire.

14/07/2009